Noël nouvelet, Noël chantons ici






Ce billet est une bise anticipée à tous nos amis et à nos familles qui, pour Noël, vont se grouper autour d’un bon feu, ouvrir des bouteilles par dizaines et accumuler un cholestérol dangereux en riant aux éclats. Cette atmosphère aimée de Noël faite de repas qui s’étirent, de marathons familiaux, d’ambiances confinées  et de promenades dans la froide pénombre de décembre au milieu des dernières feuilles mortes, nous ne la vivrons pas.

Car cette fois encore nous passerons Noël à Pékin ; l’année dernière nos visas ne nous autorisaient pas à quitter le territoire, ce coup-ci c’est Aurore (qui n’en rate pas une) qui a ses examens de Chinois le 25 au matin et le 26 décembre à l’université. Allez Aurore, allez Aurore, Hou Ha !

C’est peu dire que Noël n’est pas ici une grande préoccupation. Quelques décorations parsèment tout de même  les grands malls mais ça n’est pas non plus les vitrines du bon marché, ni l’iconographie de laquelle nous sommes pétris et encore moins les odeurs de vin chaud. On reste ici poursuivi par ces effluves d’hiver locales, mélange de naphtaline, de chou et de friture.

J’ai tout de même trouvé un endroit assez magique, pas loin de Pékin qui s’appelle Gubei Watertown, fait de petites maisons et de rivières gelées en hiver, surplombé par la muraille et tout illuminé. S’en dégage le soir une ambiance de pôle nord mâtinée de chinoiseries ; on se croirait vraiment chez le Père Noël (mais qui aurait délocalisé).

 
Alors loin des yeux peut-être, nous aurons notre Noël à nous, avec des amis et tout autant de graisses saturées. Et puis un petit pincement tout de même pour tous ceux qu’on ne verra que dans un peu de temps. Pour atténuer le pincement, nous partirons le 29 voir les merveilles d’Angkor pour quelques jours ce qui, n’en doutons pas, fera l’objet de quelques nouvelles.
On vous embrasse tous !



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