Terrible mois de juillet
Vendredi, Aurore et les enfants
rentrent en France.
Je vais me retrouver isolé
pendant ce long mois de juillet, seul face à mes rêves de camembert et de
Crozes-Hermitage.
C’est là que ma vie intérieure
foisonnante va enfin s’avérer utile; pourquoi en effet ne pas donner un sens à
ce temps vide ? Temps pour l’introspection. Bilans. Quelques réflexions sur la finalité de la Vie.
La beauté de l’engagement. Les oiseaux dans les arbres. Ces longues soirées
seront autant d’occasions de méditer, assis dans mon canapé avec l'art de la fugue comme fond sonore (ou
peut être le clavier bien tempéré, si je
veux mettre un peu de joie), en mangeant quelques jiaozi préparés par une Ayi elle aussi désœuvrée. Peut-être
quelques exercices de chinois viendront-ils colorer cette rigueur morale qui m’est
naturelle?
Une autre option est de saturer
mon emploi du temps de weekends animés, d’écumer les tripots de Pékin, de
faire du tennis et du foot, de regarder du tennis et du foot, de manger des
cacahuètes et des pâtes, de vivre en caleçon, de faire la grasse matinée, d’aller
au KTV … Bref, de redire pour un temps « m’salut
toi !» à cette adolescence évanouie.
Pauvre Olivier! J'attends avec impatience de savoir quelle voie tu as choisie. Je ne doute pas que ta vie intérieure te permettra de surmonter ce terrible mois de juillet...
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