春节 En Thaïlande
On a passé les vacances du nouvel an chinois en Thaïlande et c’était chouette!!!
Fin du post.
Je vais me contenter de quelques photos pour attester que nous sommes toujours en vie et que c’était bien, et de petites remarques.
Commençons par l’alimentation, qui a de quoi séduire par sa simplicité et sa diversité. J’en profite pour louer la capacité d’adaptation de nos enfants, qui en toutes circonstances savent surmonter leurs répulsions premières et se risquer sur des terrains nouveaux. Quelle fierté de voir ces aventuriers quitter leurs conforts et découvrir d'autres cultures...
Bien la peine de voyager tiens... |
Pour les grands c’est différent, nous nous sommes bâfrés de currys épicés, de poulets aux piments et autres riz fris relevés, jusqu’à flirter avec les limites de la quiétude nocturne.
Les fleuves : que ce soit à Bangkok ou Amphawa, les fleuves et les khlongs* sont des lieux de vie fascinants. En revanche c'est truffé de varans, qui, s'ils sont présentés par les locaux comme des braves bêtes amies, ont dans l'oeil ce je ne sais quoi qui donne envie de saisir une arme à feu en hurlant comme un damné.
Douce torpeur à Amphawa dans notre Guest House |
Marché flottant dAmphawa de nuit |
Khlong* à Bangkok |
* un khlong est un canal en Thaïlande et il y en a notamment beaucoup à Bangkok. Par un curieux hasard c'est aussi le bruit qu'une clé à molette fait en tombant par terre.
Les buddhas, par leurs différentes postures et dimensions impressionnent Alix qui passe son temps à répéter qu’elle a peur qu’ils s’animent (tout comme en Chine).
Nous la rassurons mais à la longue je commence à avoir peur aussi.
Quelques photos de Bangkok
Le Touktouk, gros succès |
Êtres grimaçants (derrière) |
Maison sur le khlong de Jim Thomson |
J'ai un peu chaud |
Ayutthaya, l’ancienne capitale détruite par les birmans
Koh Samet - plages, sable fin, massages... Qu’on est bien.
L’aéroport de Bangkok pour le vol retour a été un passage croquignolesque. Nous sommes arrivés dans un hall noir de monde, nous n’avions jamais vu ça (et avions été épargnés pendant le voyage). C’est le moment que Louis et Arthur choisissent pour révéler simultanément une insolation carabinée**, et être secoués de nausées incontrôlables. Tout à coup, tout s'enchaîne : Louis se met à cavaler dans la marée humaine à la recherche d’improbables toilettes, les deux mains devant la bouche (méthode malheureusement peu étanche). Arthur préfère un sac plastique qui s'avère sans fond ; il déguerpit; le premier reste introuvable ; Alix veut sa poupée et hurle. Je suis appelé par les américains pour un sujet urgent. Des chinois en profitent pour nous gruger dans la file d'attente. Un passeport a disparu. Une valise est trop lourde. Aurore pare au plus pressé. On retrouve un enfant, mais il est méconnaissable (si ça se trouve c’est pas le nôtre)...
Nous optons finalement pour l'attitude de Tom Hanks sur Omaha beach dans le « Soldat Ryan » quand, au milieu du chaos et des bombes, il s'enferme dans sa bulle, s’assied par terre, fonctionne au ralentit, et ne perçoit plus de la bataille que des bruits sourds et un sifflement strident. Son regard est lointain et sa lèvre inférieure pendouille. Tout le monde hurle "capitaine Miller, capitaine Miller!"
Lorsqu’enfin nous nous retrouvons à la porte d'embarquement E36, nous laissons éclater notre joie, tandis qu’un vide sanitaire se créée naturellement autour de nous.
** ceux qui ricaneraient en disant que c’est un peu notre faute n'ont pas de coeur
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